Thomas L’Hôte a participé en tant que salarié, à l’implantation d’Emmaüs Connect à Strasbourg en 2019 et a depuis animé de nombreux ateliers auprès de bénéficiaires. Sa mission prenant bientôt fin, nous ne pouvions pas le laisser partir sans lui poser quelques questions…
EC : Bonjour Thomas. Tout d’abord, peux-tu te présenter ?
TL : J’ai 24 ans et après des études en communication et différentes expériences professionnelles dans la réalisation audiovisuelle, j’ai rejoint Emmaüs Connect en tant que Formateur Pédagogique Numérique depuis un peu plus d’un an.
EC : Comment as-tu intégré l’équipe d’Emmaüs Connect ? Qu’est-ce qui t’a motivé ?
TL : J’ai tout d’abord effectué un Service Civique dans une agence Pôle Emploi en parallèle du lancement de mon activité dans la réalisation de vidéos. Ma mission consistait à accueillir et aider les gens à faire leurs démarches en ligne. Cependant j’étais un peu frustré de ne pas pouvoir leur apprendre à utiliser l’outil et d’avoir à le faire à leur place… Et puis, dans le cadre du partenariat entre Emmaüs Connect Strasbourg et Pôle Emploi, j’ai pu assister à une réunion animée par Thomas Lecourt (Responsable de l’antenne Strasbourgeoise) présentant Emmaüs Connect et sa prochaine implantation à Strasbourg. Pour moi, c’était l’opportunité de faire évoluer ma mission de service civique vers une approche différente et plus pédagogique, plus orientée numérique.
EC : Qu’as-tu retiré de cette expérience ?
TL : Mon année chez Emmaüs Connect fut une expérience importante pour moi : j’ai assisté au lancement d’une association en occupant le poste de formateur pédagogique numérique. Même si j’ai trouvé de nombreuses similitudes avec ma précédente expérience, l’approche était très différente. En effet, cette fois-ci, il fallait guider les bénéficiaires sans leur prendre la souris des mains. Et même si le programme peut sembler répétitif, chaque session demande de changer d’approche en fonction des groupes. Tout cela m’a énormément apporté et ce, notamment, grâce à toute l’équipe d’Emmaüs Connect. On a effectivement la chance d’avoir des personnes passionnées du numérique, ainsi que sur les enjeux sociaux qui l’accompagne.
EC : Quel est ton plus beau souvenir ?
TL : Je ne compte plus les bons moments passés ici, et j’avoue avoir quelques difficultés à me souvenir de tout. Mais si je dois en choisir un qui me fera toujours rire, c’est celui d’une fin de session de formation longue avec des demandeurs d’emploi. Généralement, les gens sont contents et ramènent de quoi manger pendant la pause. Une des bénéficiaires est donc venue à moi, en déposant dans ma main un petit sachet. Je l’ai remercié en demandant de quoi il s’agissait et elle m’a répondu : « c’est une pastille de détartrage pour votre machine à café, votre café est dégueulasse ! ».
EC : Et quels sont tes projets à l’avenir ? Que peut-on te souhaiter ?
TL : Je pars dans le sud et retourne dans le domaine de l’audiovisuel et des tournages sous le soleil. Je souhaite à tout le monde de garder ce qui rend ce point d’accueil si chaleureux comme me l’a si bien dit Claudine (une bénéficiaire) : « avec vos sourires, on a envie de prendre des cours supplémentaires, gëhl ! »
EC : Merci encore Thomas pour cet interview, mais aussi et surtout pour ton implication. Belle continuation !